vu cette semaine #02

- Post Déplacé -

Semaine riche en films... et en passions en tout genre ^^

La Courtisane
"Veronica Franco est amoureuse d'un jeune noble de Venise, mais ne pourra pas l'épouser, car elle n'a ni le rang ni la fortune pour cela. Une seule solution, lui susurre sa mère, devenir une courtisane, place plus ou moins reconnue à Venise, qui lui permettra même jouer un rôle décisif dans la conclusion d'un traité avec un jeune roi de France, Henri III. Mais un inquisiteur instruit contre elle un procès de sorcellerie : comment une femme pourrait-elle subjuguer tant d'hommes sinon par des charmes qui n'auraient rien de charnels..." _ Une histoire vraie. Pour être honnête je n'ai pas accroché. Peut être es ce l'épisode "peste", que j'ai toujours eu beaucoup de mal a supporter qui fait ca, mais je n'ai pas grands chose a en dire.

Vicky Cristina Barcelona
"Vicky et Cristina sont d'excellentes amies, avec des visions diamétralement opposées de l'amour : la première est une femme de raison, fiancée à un jeune homme respectable ; la seconde, une créature d'instincts, dénuée d'inhibitions et perpétuellement à la recherche de nouvelles expériences". - Un film de Woody Allen, donc un film particulier, tourné d'une façon particulière.  Son style ne plaira pas a tout le monde je vous l'accorde. J'aime son humour noir?, son ironie, sa finesse. Pour ceux qui aime les brides de vie, la beauté, la Vie, l'amour, l'art, la violence des sentiments, l'insatisfaction maladive sortie d'un besoin de tourbillon continuel... tentez le coup. Il se passe a Barcelone pour ne rien gâcher, une ville que j'affectionne tout particulièrement. Comprenant l'essence de Cristina un peu trop bien, j'ai beaucoup aimé.

La vie est un long fleuve tranquille
Dans une petite ville du nord de la France, deux familles nombreuses, les Le Quesnoy et les Groseille, d'origines bien différentes, n'auraient jamais du se rencontrer. Mais c'était sans compter sur Josette, l'infirmière devouée du docteur Mavial, amoureuse et lasse d'attendre qu'il quitte sa femme. Dans un moment d'égarement la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie et du docteur. Comprenant que Mavial ne l'épousera jamais, elle révèle le-pot-aux roses aux deux familles... _ Pour résumer disons un vieux film. J'ai du mal a accrocher avec l'humour grossier ou les caricatures,  ca n'est pas dutout mon truc. Une critique de la société, mais une société qui est quand meme passée de mode, pour moi il n'est plus vraiment d'actualité. J'aime bien les relations croisées et les effets papillons mais bon avec un film humoriste on n’approfondis pas donc pas emballée. Après peut être que je suis passée à coté du film..

Va vis Deviens
En 1984, des milliers d'Africains de 26 pays frappés par la famine se retrouvent dans des camps au Soudan. A l'initiative d'Israël et des Etats-Unis, une vaste action est menée pour emmener des milliers de Juifs éthiopiens vers Israël. Une mère chrétienne pousse son fils de neuf ans à se déclarer juif pour le sauver de la famine et de la mort. L'enfant arrive en Terre Sainte. Déclaré orphelin, il est adopté par une famille française sépharade vivant à Tel-Aviv. Il grandit avec la peur que l'on découvre son double-secret et mensonge : ni juif, ni orphelin, seulement noir. Il découvrira l'amour, la culture occidentale, la judaïté mais également le racisme et la guerre dans les territoires occupés.
Un beau film. Très rude, dur, à vif, mais beau. On perçoit tous les tourments de cet enfant, puis de l'homme qu'il est devenu. On comprends ce qu'il est, ressent, les émotions passent avec pudeur mais sans fioritures. Un destin exceptionnel finalement inondé par l'amour.

Eyes wide shut
William Harford, médecin, mène une paisible existence familiale. Jusqu'au jour où sa femme, Alice, lui avoue avoir eut le désir de le tromper quelques mois auparavant... _
Mon premier Stanley Kubrick.. et j'ai bien compris qu'il fait parti de ces 'artistes' a l'univers inimitable. Outch la torture des sentiments ... mais finalement l'amour c'est ça, aussi. Une critique acerbe de la haute société, des désespoirs de l'amour, de l'Homme civilisés et ses travers, .. Un personnage plus que naïf pour une plus grande désillusion, qui s'embarque ensuite dans une aventure tourmentée. Tout ça qui ne rime finalement a rien ... Dois je préciser que j'ai aimé ?

Le jour d'après
Le climatologue Jack Hall avait prédit l'arrivée d'un autre âge de glace, mais n'avait jamais pensé que cela se produirait de son vivant. Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d'une magnitude inédite. Jack a peu de temps pour convaincre le Président des Etats-Unis d'évacuer le pays pour sauver des millions de personnes en danger, dont son fils Sam. A New York où la température est inférieure à - 20° C, Jack entreprend une périlleuse course contre la montre pour sauver son fils. _ Voilà ce que ça donne quand l'homme choisit le film: Il a une femme collé dans ses bras et sous la couette qui fliiiiiippe looool. Je suis sure qu'il le fait exprès d'ailleurs, il peut faire les gros bras et la voix rassurante du grand homme fort qui protège, style "mais naaan t'inquiète le chien va pas se noyer, mais ouiiii le mec il va s'en sortir, mais naaaaan ça peut pas arriver vraiment parce que blablabla...". Oui désolée mon homme pour le blabla, mais avoue que ça t'arrange que je retienne pas l’explication, comme ça tu peux glisser des conneries bien souvent et que ça passe inaperçue ^^ Donc pour en revenir au jour d'après, on verra demain comme dirais l'autre, ahah. T'as vu Aku je te cite. Moi je stresse et je tolère mal la mort a grande échelle, je n'ai pas non plus besoin de grands frissons pour être sensibilisé à l'écologie, donc pour ça je ne foncerais pas vers ce genre de films. Mais sinon il était bien.